vendredi 4 mars 2016

C'est reparti pour un tour, les cocos...c'est le cas de le dire. GOOD MORNING VIETNAM!!




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Ce 2 mars 2016, à 6h30 une musique lancinante et envoûtante nous réveillait dans notre lit. Les musiciens responsables étaient postés au pied de l'immeuble Tan Ap street, c'est à dire chez Philippe et Thuy à Hanoï. Un vieux monsieur, un de leur voisin, était décédé hier dans la journée. La cérémonie traditionnelle des obsèques avait commencé.
Il y a quelques jours, à Clermont Ferrand, est né Johan. A mon arrivée en France j'ai vu grandir sa maman depuis toute petite. Elle est la fille d'amis qui sont éleveurs de moutons.
Je me suis dit, le vieillard vietnamien à fait une place pour le bébé auvergnat.
La Boucle continue à se boucler.



C'est la maman de Thuy, Ba, qui nous a fait notre photo d'adieu devant la maison lors de notre départ pour ce nouveau périple.





Philippe nous a proposé de nous guider en dehors de la ville sur son Bonus supersonique et de nous accompagner ce premier jour jusqu'à Te Theu. On a attendu jusqu'à 10h pour que la circulation hectique de Hanoï se calme un peu. Je pense qu'on a bien fait, la sortie de la ville s'est fait sans soucis.
La technique?  Il ne faut jamais s'arrêter, même pas devant le Mausolée du Père Ho, toujours rester en mouvement en interceptant malicieusement les motos, vélos et voitures qui vont de droite à gauche, de gauche à droite, en contre sens, qui te coupent la route en déboulant de n'importe où...c'est un peu stressant au début et, après, on se laisse prendre au jeu et on fait le clown comme les autres. Il suffit de deviner qui va aller où et à quelle vitesse...









Philippe nous avait prévenu d'un U-turn assez périlleux, il est passé comme une lettre à la Poste.

Et d'un coup, le long d'un canal large, rempli d'une eau nauséabonde, après une dizaine de km, la ville était derrière nous, on avait trouvé le calme relatif de la campagne. Les quelques voitures et camions gardent leur suprématie en rang et s'imposent toujours avec des klaxons super puissants, les motos continuent à agacer comme des libellules énervées mais on respire en se regardant comme si on voulait se dire "we did it!"









L'air est pourtant très, très pollué. Et il restera pollué toute la journée. Une espèce de Smog tempère l'ardeur du soleil mais me gêne au niveau des yeux et de la gorge.

Le beau-frère nous a déniché une route exquise qui nous fait traverser des villages nous montrant des scènes de la vie de tous les jours. En plus, c'est l'heure de la sortie d'écoles. Ça sonne Des Hello et des Hello par tous les coins. Des étrangers à vélo ne doivent pas passer souvent par ici.















Par contre, à côté de la pollution de l'air, en plus, il y a l'odeur du grand canal. Il s'agit, en fait, d'un égout énorme qui coule à ciel ouvert. C'est une situation assez hallucinante. C'est un dépotoir gigantesque alimenté par des tonnes de détritus déposées par tout le monde le long des berges.
Tout ceci ne semble pas trop gêner les habitants, ils ont l'air heureux comme ça.

Aussi, il y a des pagodes en pagaille. Il paraît qu'une nouvelle liberté du culte à libéré aussi des fonds de sponsors privés. Quelques uns sont tout neufs et tout simplement magnifiques. On a pris le temps de visiter la pagode de  Thang Ghiem où le recrutement de jeunes moines à du avoir bien fonctionner vu le nombre présent.










Je savais déjà que la consommation de chiens était assez classique au Vietnam mais la publicité qui se vante de cuisiner et de mettre de la viande de chat au menu m'a quand même étonné!





Et là, soudainement, ont commencé les champs de riz, les fameuses rizières où, sur les côtés broutent des vaches ou des buffles et où on rencontre des centaines de canards tenues en enclos, l'image classique de la campagne Viêt. C'est le moment de repiquage du plant de riz, moment splendide en couleur et en intensité du travail.
Philippe nous raconte que depuis peu les gens ont le droit de mettre en vente pour leur profit une partie de la récolte. Avant, tout était dû à l'état et une partie leur était redistribuée. La suite, on la retrouve dans l'intensité du travail sur les champs. Trois récoltes se pratiquent actuellement au lieu d'une, max. deux par an avant la réforme....








Ici et là, dans les rizières se trouvent des tombes. Parfois de vrais cimetières. Les gens se font enterrer sur leur terre. On est obligé, constamment, de penser aux ancêtres.





Plus loin, à côté des pagodes, se trouvent des églises catholiques.




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