vendredi 19 septembre 2014

ODILE, oh, oh, on se calme...!!!




Et, quand nous essayions de nous extirper de la douceur de notre hôtel Las Cabanas à Mulegé le cyclone Odile nous a freiné dans notre progression.
Mulegé
Une autre mission dans une oasis avec palmeraie, une autre dans de la longue liste des inspirations illimitées des jésuites, persévérants, les gars, à l'époque!
En quittant Mulégé, déjà à une heure trop tardive, Maria, une américaine trop sympa, vivant ici et en train de « ramasser » les chiens errants dans le pueblo, vous voyez le type de femme, nous arrêtait.
Elle voulait nous prévenir de l'arrivée du hurricane. 
"Do you know something about hurricanes?" "Do you realise what it's all about?"
"Euh, non pas trop, nous vivons dans la vieille Europe tranquille, vous savez..."
Odile était en train de longer le Mainland du Mexique pour venir se jeter, bientôt, sur la péninsule, direction Sud-Nord.
Elle insistait que l'on se mettait à l'abri. Elle insistait en insistant.
Nous nous sommes regardés qu'une fois.
Nous avions compris.
Aux bons conseils de Maria l'abri nous l'avons trouvé 45 km plus loin, chez Marc et Olivia, à la Playa Buenaventura, Bahia Conception.
Olivia est mexicaine, Mark est américain.
Ils exploitent un bout de plage dans la Baie de Conception, un petit paradis sur terre...s'il n'y a avait pas de cyclones.









Les images idylliques datent d'avant l'arrivée de Odile...
Vous l'aurez compris.
Je ne sais plus si les mauvaises 24 heures à passer ont débutées pas des précipitations terribles ou par les déplacements d'air remarquables.
Toujours est-il que nous étions à mas o menos 150 km de l’œil du cyclone et je ne demande à personne de me mettre un jour plus près de son centre. Ceci m'a bien suffit. Et je pense que Zim en pense autant.
Et dire que sa force était déjà énormément réduite depuis son passage à Los Cabos où paraît-il plus rien, ou pas grand chose en tout cas, a résisté.
Notre plus grand soucis était de vous (famille et proches) rassurer de notre bonne étoile. Impossible. Plus de téléphone, plus d'électricité, plus d'Internet pendant 4 jours.

Avant la débandade....







Pendant la débandade...



Ce qui est le plus qu'étonnant c'est que après avoir entendu les hurlements du vent depuis déjà toute la journée, la nuit du vrai passage des évènements, tous les deux, nous avons dormi. Les plaques de plâtres cachant les tuiles de notre "beach house" sont toutes tombées pendant la nuit mais nous avons dormi le sommeil de l’innocent.
Le lendemain tout, tout, était humide. Une bruine était rentrée et avait fait son travail...
Olivia et Mark, stoïques et blasés, fatalistes, parlaient de leur cinquième hurricane laissant des dégâts considérables.


Le lendemain, le vent s'était calmé, le soleil cherchait à se pointer...
On the road again?!
YES
 











Arrivés à Loreto
Pas d'électricité dans la ville, pas de possibilité de donner signe de vie aux proches, pas d'eau dans les chambres d'hôtel, lessive avec l'eau de la piscine....
On avait pris cette hôtel "de luxe" parce que dans les autres pas d'eau du tout.




L'aventure, c'est l'aventure?!

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