mardi 20 août 2013

Vancouver Downtown

Des émotions différentes me remplissent la tête quand je m'approche de cette grande ville, de très loin je vois déjà les gratte-ciels avec les montagnes au fond du décor. Étant môme, souvent, dans le bureau de mon père, sur les pages d'un atlas poussiéreux qui n'était ouvert que par moi, le nom de Vancouver, ce point perdu à l'Ouest du Canada, me fascinait déjà. Si loin de chez moi les gens devaient être certainement dissemblables, porter d'autres vêtements, apprendre autre chose à l'école, me disais-je à l'époque....
 Le fait d'y arriver à force d'appuyer sur des pédales d'un vélo ajoute aussi un clin d’œil gratifiant aux émotions éprouvées.
Une fois de plus, une petite idée de périple qui semble être toujours virtuelle au début du voyage s'est réalisée. Ce voyage, certes, n'est pas terminé, loin de là, mais une "page" est tournée.
Celle de deux mois de vie commune de deux complices, se contentant quelques fois de vraiment pas beaucoup de luxe, se remplissant tout l'organisme mais surtout la cabezza d'évènements captivants...je pense que nous sommes deux êtres comblés et je serais très surpris si Zim me contredisait.
On a rencontré d'autres voyageurs qui prétendaient, eux aussi, se sentir un peu cafardeux après avoir quitté le Grand Nord....la sensation de liberté, physique et mentale, d'isolation du reste du monde, de fuite?, de  petitesse de sa personne y est grande, bouleversante, attrayante, euphorisante. Ainsi y sont l'harmonie, l'élégance, la générosité et la fraîcheur de la Nature...On s'imagine découvrir des choses nouvelles comme, le silence de la nuit, la chaleur du soleil après la brume humide, le bruit rauque du corbeau qui croasse ou le bruit sensuel et envoutant du hibou qui crie à 2 H du matin, le goût de l'eau quand on a vraiment soif mais en fait, il s'agit plutôt d'une redécouverte.
Ce n'est pas dans mon jardin que j'aurais vu ce loup galoper comme un mustang pour traverser la route comme s'il était en retard pour un rendez-vous, ou ce grizzly que je vois toujours dans ma mémoire comme si je l'avais vu hier, imposant, même de très loin, comme un vrai maître de domaine, terrifiant comme apparition soudaine, ou ce petit renard rayonnant de malice en niant ma présence. L'étendu du Grand Nord, là où, par manque de photosynthèse, les arbres ne poussent pas, là où l'été reste un phénomène très éphémère, là où la Vie s'appelle Survie...je m'y sentais bien...probablement parce que notre passage s'est déroulé sous des conditions météo excellentes!

Vancouver est une ville très étalée. Hier, en y arrivant, nous n'avons pas voulu attendre 2 heures pour passer un tunnel dans un bus prévu et obligatoire pour les vélos. Nous avons fait "le tour" du tunnel....plus de 50 km autour et à travers de la ville pour arriver à "Downtown"! Il suffisait de suivre le Skyway pour ne pas se perdre et pour se faire désigner la bonne direction...


Attendre le ferry pour quitter Vancouver Island en faisant un saut par le Salt Spring Island ...





...où nous passons la nuit sur un campground avec vue sur la mer....


........Et des ORQUES.....suivis de bateaux "Wailwatchers"....
Les orques, d'un coup, sont ils là à cause des bateaux ou les bateaux sont ils ici à cause de la présence des orques????


 Sur le Salt Spring Island on retrouve souvent des stands de vente de fleurs, ou de légumes des cultivateurs locaux qui proposent à la vente libre leurs marchandises....tu choisis, tu pèses et tu mets l'argent que tu dois dans un panier prévu pour...sympa, non?




Un des ponts à passer, en faisant le tour de la ville de Vancouver, pour arriver au centre....






Et voilà, c'est fait, nous sommes en VILLE.......




Une des photos classique de "fin" de parcours......

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