mardi 16 juillet 2013

ZIM'S STORY


Zim, cause-t-il beaucoup? cause-t-il trop ?

Difficile de répondre à cette question, tout est tellement relatif.
Disons qu'il ne parle pas beaucoup quand il est malade ou fatigué...mais puisque il n'est pas souvent malade.. en effet, parfois, il doit être fatigué..
Pour être longtemps en sa compagnie, le mieux, c'est de posséder le secret de l'arrêt virtuel de la transmission auditive vers ses neurones, autrement dit il vaut mieux, de temps à autre et quand cela convient à son propre confort, savoir « fermer les oreilles »...
On a beau lui dire gentille ment «hola, calmos, je n'ai pas besoin de tes explications » ou « mais s'il te plaît, tais-toi un peu » ou on a beau lui supplier «  non, pas déjà le matin ?! » quand il commence à te raconter ses rêves...c'est plus fort que lui.
Aussi, dans notre équipe, il est un peu l'homme des relations publiques...quand mon Zim me procède et quand il se met à papoter avec des gens qu'il rencontre...à moi, en arrivant, les gens me disent de suite « Hey Marc » et ils sont déjà mis au courant de nos activités des jours précédents...c'est très pratique !

Zim, arrête-t-il de parler quand il dort ?

Pas vraiment, disons qu'il s'exprime dans une langue bizarre et incompréhensible mais aussi dans une langue qui porte...il y a des décibels qui sortent de son thorax par sa glotte et qui remplissent rapidement le volume de sa tente qui, à son tour, transmet les décibels aux alentours lointains...L'avantage de tout cela vous me demandez ? Peut-être que ce bruit est capable de chasser les mauvaises bêtes qui rôdent dans ces contrées ? L'inconvénient est que quand nous décidons de dormir dans une chambre d'hôtel ou de motel nous sommes toujours obligés de payer deux chambres...cela m'arrive d'obtenir une réduction quand j'explique la situation à l’hôtelier...celui-ci a du connaître pareils moments de solitude critiques dans sa vie privée..


Zim en intellectuel



Les cheveux de Zim le matin avant la toilette

Allez fini les conneries !

Zim est-il un bon camarade pendant un voyage long ?

Évidemment OUI
Il ne se lamente jamais, il n'est jamais grincheux, il n'a pas peur de se fatiguer ou d'aller au bout de soi, il a la niaque, Zim sait se débrouiller, roublard il est, quand le Dalton qu'il cherchait à tutoyer lui imposait son vouvoiement, mon Zim lui a montré son côté malin...éviter une ou deux collines par un petit lift dans un truck sur 10 ou 15 km lui sauvait la mise et la trop grande fatigue...et le lendemain en forme... il connaît ses limites et il sait intelligemment anticiper... Zim est presque aussi souvent de bonne humeur que mon gendre norvégien, qui reste quand même le champion dans ce domaine.


Nos supporters le long de l'Alaska Hihgway

Nous n'avons jamais de problèmes pour prendre des décisions ensemble, quelques fois rapidement.... changer le cap de l'itinéraire choisi ou pas, s'arrêter maintenant ou continuer de rouler encore une heure ou deux, faire la sieste ou pas, un café après le repas ou pas, dormir ou manger ici ou plus loin là-bas ? Il est vrai que ce périple n'est pas notre premier voyage en commun...

Et papy, pourquoi on ne vous voit jamais ensemble sur les photos ?
Et bien, mes petits-enfants, c'est parce que nous en avons décidé comme ça...nous faisons ce voyage comme si nous le faisions seul, en se retrouvant avec plaisir pour manger matin, midi et soir et pour déconner le soir en faisant le bivouac. C'est une façon de vivre autrement et individuellement la route, les arrêts photos, les arrêts prostate, les côtes que l'on ne monte pas de la même façon, la vitesse de croisière qui varie dans la journée suivant tant de paramètres différents...etc, etc...
Cette stratégie, ce concept de se déplacer seul dans ce décor théâtrale, cette nature immensément belle, pure, vaste, parfois monotone mais jamais lassante, nous convient expressément bien, à tous les deux.


Arrivée à WHITEHORSE, capitale du YUKON, après 1800 km

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