on the road again: cyclistiquement votre.

Depuis quelques jours, à chaque rencontre, quand les gens arrivent à prononcer ou à comprendre ne serait-ce que 2 ou 3 mots en anglais, ces interlocuteurs, de nature très curieux mais dans le bon sens, nous demandent notre âge. Est-ce parce que nous nous déplaçons à vélo? Est-ce parce que nous portons des cheveux gris, chose très rare chez les asiatiques? Est-ce seulement par désir de savoir?

L'annonce de notre vieillesse naissante ne les surprend pas tant que cela. Pour nous c'est très dur de deviner leur âge et cela doit être la même histoire pour eux.

Ce qui nous surprend est que chaque partenaire de conversation ait 54 ou 55 ans...comme si c'étaient les seuls chiffres qu'ils avaient retenues du temps de l'école lointaine.

Avant de partir je n'aurai jamais du acheter un GPS vélo. J'avais opté pour un Garmin Edge mais malheureusement, sur le terrain, très vite, j'ai constaté que la carte Sud-Est Asiatique n'était pas valable. Le deuxième jour de notre ballade j'en parlais avec un Allemand qui, avec sa femme, "visitait" la Thaïlande depuis déjà un an. Nous nous sommes rencontrés dans un coffee-shop à 10H du matin. Ils se déplaçaient aussi à vélo. Lui aussi était déçu de son Garmin à cause du Streetmap qui n'est pas du tout précis.

Par contre, Google Maps, pendant tout le trajet, nous a été d'une aide précise, précieuse et fidèle.

Tout cela était possible par le Super bon fonctionnement du 3G (ou 4G) qui règne dans ce beau pays admirable.

Qu'est-ce qu'on est exploité en Europe par les lobby's de téléphonie portable...

En arrivant, à l'aéroport de Bangkok, j'ai pu acheter une carte Sim Thaïlandaise pour un mois de service téléphonique et Internet illimité pour la modique somme d'environ 20 €.

Une photocopie du passeport, un sourire, pas un mot d'anglais, que du Thaï, donne-moi ton portable voulait elle me dire quand elle m'a tendu la main, un sourire, carte Sim française dans le portefeuille, carte Sim Thaï dans le portable, un sourire, petite manipulation sur un ordinateur sans regarder l'écran et hop, reprend le portable, un sourire, parce qu'elle m'a retendu la main...et depuis, cela fonctionne toujours.

Oui, beaucoup de sourire, on devrait essayer de sourire un peu plus, aussi, chez nous.

Cimetière

Les routes Thaïlandaises sont de très bonne qualité. Et le deviennent de plus en plus. A beaucoup d'endroits où nous sommes passés les routes s'élargissent à vue d’œil sous un effort dynamique et par plus de 30 °.

Les grosses machines jaunes vrombissent en mangeant les bords de champs cultivés.

Jusqu'ici notre parcours, depuis le début, se déroule le long de la frontière avec le Laos et ces routes sont relativement calmes, par moment même très calmes, à notre grand bonheur.

Le paysage, the scenery, la nature, l'activité humaine rurale s'accentue, s'embellit de plus en plus, au fur et à mesure que nous avançons. Nous avons bien fait d'entamer ce voyage dans le sens Sud-Nord.

On trouve toujours pas mal de culture d'igname et des plantations de hévéa et de Teck.

Bien sur des bananiers, souvent utilisés pour border des champs et des terrains.

Des champs d'ananas, des plantations gigantesques de tamarind, du maïs, des palmiers huile de palme et .....du riz.

Tout cela, malheureusement, sur le dos de la nature primaire. La déforestation est problématique, nécessaire?, impitoyable, grandissante, déchirante, affligeante.

Les oiseaux en payent les frais, il faut être bon pour en voir ou se réfugier dans les Parcs Nationaux où la Nature est préservée.

Les papillons sont de taille impressionnante et de couleur éclatante.