dimanche 5 octobre 2014

Des arbres à 3000 m

L'étape Morelia – Ciudad Hidalgo s'annoncait difficile.
Elle s'est pourtant fait en douceur.
On avait à monter de 2000 à presque 3000 m mais la pente n'était jamais très éprouvante.
Les dieux de la météo étaient avec nous jusqu'à 2400 m. Le temps de concocter un bon repas « soupes chinoises épicées » et les nuages et le froid et la bonne pluie battante arrivèrent...
Ca ruisselait de partout, ça dégoulinait des montagnes, le brouillard cachait les hauteurs autour.
On ne s'est pas arrêté au sommet pour se féliciter, on s'est précipité pour descendre et perdre de l'altitude. La veste gore-tex a été sortie des sacoches pour la première fois.
La douche chaude à Cd Hidalgo était divine.
C'était la plus belle étape depuis Guadalajara. Les fleurs le long de cette route, la quasi-absence de voitures, la montagne autour, formidable.
Et il faut l'avouer aussi, avoir fait 1500 m de dénivelé positif dans la journée, avec les bagages, cela te rend toujours heureux et content.

Le matin crevaison d'un pneu vélo arrière, après 20 km de route crevaison de la roue de la remorque de Laurent...






Une partie de la flore mexicaine entre 2000 et 3000 m

Et si on parlait un peu des moins...
Malheureusement, ici, les gens n'ont pas encore compris l'importance de "l'écologie" .
A pied, on jette par terre tout ce qui gêne.
En voiture, on jette....
Toutes les routes, des plus importantes au plus petites, même en milieu rural, sont souillées par des immondices diverses. Du plastique sous toutes les formes, des gobelets et assiettes en poly, des bouteilles, cassées ou entières, des sacs, etc, etc, jonchent las carreteras, de Tijuana jusqu'ici où nous sommes maintenant. C'est d'une tristesse.

Les voitures, les camions, les bus polluent l'air d'une façon inimaginable. L'air le long des routes sent les échappements de gaz, l'odeur me gêne vraiment. Les moteurs ne sont jamais contrôlés, j'imagine, le carburant ne doit être d'une qualité extra. Tout se qui bouge avec moteur crache et fait beaucoup de bruit. Les camions, dans les descentes, freinant sur moteur sont les champions!

Attention aux chiens.
Ils arrivent à débusquer tellement sournoisement que, des fois, on sursaute sur le vélo.
Et ils courent vraiment vite, et ils viennent vraiment près, et ils montrent vraiment leur dentition, et ils n'ont vraiment pas peur de ta voix!
Ils peuvent d'être de petite taille ou de grande taille, ils assurent leur méchanceté.


A nouveau les plus!!
Quand je vous ai dit qu'on mangeait parfois très bon...voici quelques preuves.
La sieste s'impose régulièrement!






Encore quelques images de la belle ville coloniale de Morelia.




le sanctuaire de la vierge de Guadelupe



...la recherche de la bonne route sans chiens, sans trop de voitures, avec des cafés le soir...

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