mercredi 19 juin 2013

le départ

Le départ n'a pas été dénudé de tout suspense, suspense à répétition.
Mon passeport, envoyé à une Ambassade pour obtenir un visa, m'est revenu seulement mardi matin le 18 juin, tout juste 24H avant le décollage de mon avion. Mon ami Henri Djoko me l'avait pourtant déposé à la Poste à Strasbourg jeudi le 13 juin! Preuve que le monde intime de la Poste française et de son équipe de centres de tri et des agents d'acheminement du courrier est, pour le moins, plein de surprises étonnantes.
...Et puis, à Paris, au check-in au comptoir de Iceland Airlines, à peine à 2H avant de décoller, on commence à nous chanter que nous ne pouvons pas monter à bord sans être en possession d' un vol de retour des States?! Une nouvelle réglementation oblige?! Après quelques aller-retour à la billetterie, un étage plus bas, un billet de retour depuis Seattle, 100% refundable, nous est proposé. Le remboursement est même possible après le départ du vol ce qui est plus que confortable. Par contre, le vélo est accepté jusqu'à Anchorage pour seulement 39 €, c'est le Top. J'ai encore le temps d'acheter quelques dollars américains et ...mince, il faut y aller, l'avion partira dans 15 minutes...si on ne s'était pas présenté deux heures avant l'envol de l'avion....
Le stress tombe, la fatigue apparaît et toujours pas bu le premier café de la journée. Ma petite femme me dit au revoir avec un dernier bisou et elle retient ses larmes.
L'Islande est certainement un très beau pays mais sa capitale Reykjavík, à moins que l'on veuille apprendre l'islandais, ne mérite pas un séjour prolongé. Certes, les couleurs vives des murs des maisons cherchent à égailler l'ensemble de cette petite ville, et le port rafraichi, présentant en permanence une exposition sur les bateaux naufragés autour de l’ile depuis un siècle, tape dans l’œil, et le repas de midi dans le café Paris en centre ville nous a fait plus que du bien mais cela ne nous dérangeait pas du tout de retourner à l'aéroport après deux heures de flânerie.
A Anchorage airport, Ron, notre hôte, a accueilli deux mecs vannés, éreintés de fatigue. Il était 17H à Anchorage mais il était déjà 3H du matin dans notre tête et l'organisme le faisait savoir...Le douanier américain cherchait de la poussière de terre sur mon vélo avec des mains gantées...et...en trouvait sous un des deux garde-boue..."we don't want any Mad cow disease here! No way!"...il a donc tout nettoyé avec des mains propres et du savon propre...jamais eu des garde- boue aussi clean!
En rentrant à la maison chez Ron et Barb, nos Warmshower-hôtes, on a rencontré notre premier Moose, une maman élan, dans les rues d'Anchorage. Le repas léger, préparé par Barb, était une spécialité mexicaine...avec de la viande d'élan!
Et qu'est-ce que nous avons dormi après....








Chez Barb et Ron à Anchorage



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