Après le passage des postes frontalières
sénégalo-maliennes, relativement tôt dans l'après-midi, nous sommes arrivés à
Diboli, première ville côté Malien sur le fleuve Sénégal. Le temps de sortir
15000 francs CFA de la poche et le visa, valable pour un mois, était dans le
passeport. Nous serons obligés de le prolonger plus tard à défaut de
payer une amende chère, à la sortie du pays. Nous avons continué la
route pour écourter l'étape jusqu'à Kayes du lendemain. Nous avons passé
la nuit en bivouaquant dans une forêt de baobabs féeriques en
s'écartant un peu de la RN1. La nuit était très paisible et longue...en
effet à 19H extinction des feux et dodo sous la tente-moustiquaire. J-M
nous a fabriqué une soupe et nous avons fini le festin par une boîte de
sardines, quel bonheur...
Mon premier accident africain notable? Je
l'ai vécu le lendemain matin au petit jour...en me tenant, pour garder l'équilibre, à une branche d'un petit arbre, en plein
nature, dans la position du soulagement et d'obtention du bien-être de
la journée ...manque de pot, c'est le cas de dire... ma branche de soutien était trop sèche et trop vieille et elle s'est cassée au
mauvais moment...résultat...un toubab, sous le regard des baobabs, qui
fait une belle culbute en arrière sur un tapis de crams-crams et d'herbes séchées et mal brûlées par un feu de brousse...
Aujourd'hui, le 8 décembre, nous nous
reposons, de la fatigue accumulée et des bières consommées hier après
notre arrivée à Kayes...on n'arrive pas tous les jours à Kayes en vélo...
Ce matin, invités par 3 coopérants
allemands de la région de Bremen, nous avons assistés à une inauguration
d'une école, dans un village à 5 km de Kayes. La fête africaine, on
l'attendait, on n'a pas été déçu! J'espère que mes quelques photos
rendront un peu le mouvement gracieux et élégant des femmes et des
filles pendant leurs danses de remerciement.
Demain nous allons prendre la piste pour
aller à Kita et Bamako par Bafoulabé et Manantali, à vos cartes!
Probablement plus de contact radio pendant une bonne semaine, mais ça,
on ne le sait jamais dans cette Afrique envoûtante et étonnante.
Je vous embrasse.
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